Si vous êtes propriétaire, locataire, curieux ou juste un amoureux de législation claire et concise (qui ne l’est pas, après tout ?), cet article est pour vous ! Embarquons ensemble dans une aventure informative, où les termes « réglementation » et « meublé de tourisme » deviendront vos nouveaux amis.

Qu'est-ce qu'un meublé de tourisme ?

Un meublé de tourisme, c’est un peu comme votre deuxième maison, mais que vous partagez avec des inconnus de passage. Plus formellement, il s’agit d’une habitation meublée que l’on loue à des touristes pour une courte durée. Ces hébergements sont l’alternative parfaite pour ceux qui recherchent une expérience plus « chaleureuse » et personnelle que l’hôtel. Mais attention, ce n’est pas le Far West ! La législation veille au grain.

La Réglementation Actuelle en Zone Tendue

1. Définition des Zones Tendues

Les zones tendues, ce sont ces zones où trouver un logement relève parfois du parcours du combattant. Ces zones sont souvent des villes où la demande de logement est tellement élevée qu’elle pourrait faire grimper les prix jusqu’au ciel si on ne faisait pas un peu de régulation.

2. Enregistrement et Autorisation

Pour qu’un logement soit loué comme meublé de tourisme dans ces zones, il faut passer par quelques cerceaux administratifs. Premièrement, l’enregistrement de votre logement auprès de la mairie ou de la préfecture est obligatoire. C’est un peu comme obtenir un visa pour votre appartement !

3. La Durée de Location

Les durées de location sont aussi régulées. Vous ne pouvez généralement pas louer votre bien plus de 120 jours par année, pour s’assurer que les logements ne soient pas utilisés uniquement pour la location saisonnière, au détriment des locaux cherchant une résidence principale.

La fiscalité des meublés de tourismes

1. Fiscalité des Revenus Locatifs

Les revenus générés par la location de meublés de tourisme sont considérés comme des « Bénéfices Industriels et Commerciaux » (BIC).

Vous devez donc les déclarer, mais rassurez-vous, il existe des régimes simplifiés comme le micro-BIC.

En 2024 on trouve du changement à ce sujet.

Sous ce régime, l’ancien seuil était fixé à 77,700 euros pour la location de meublés de tourisme. Il est désormais de 15,000. L’abattement forfaitaire à lui aussi été modifié. Il était de 50%, il est désormais de 30%.

2. La Taxe de Séjour

Ah, la fameuse taxe de séjour ! Cette petite contribution est perçue par la commune et varie selon la localisation et le type de logement.

Elle est due par les touristes, mais en tant que propriétaire, c’est à vous de la collecter et de la reverser. Un peu comme être le percepteur d’impôts de votre propre mini-royaume touristique.

3. TVA et Règles Spécifiques

Dans certains cas, si vos services incluent des prestations comparables à celles des hôtels (comme le petit-déjeuner, le nettoyage régulier des locaux, la réception des clients), vous pourriez avoir à facturer la TVA. Le seuil pour cela est généralement élevé, mais c’est un point à ne pas négliger pour éviter les mauvaises surprises.

4. Les Déclarations et Obligations Comptables

La gestion comptable peut parfois sembler complexe. Selon le régime fiscal choisi, vous pourriez avoir besoin de tenir une comptabilité détaillée et de vous inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés. Les conseils d’un expert-comptable peuvent s’avérer précieux pour naviguer dans ces eaux fiscales parfois turbulentes.

Face à la pression sur le marché immobilier et les critiques sur l’impact des locations courtes durées, des ajustements sont régulièrement envisagés. Par exemple, certaines villes pensent à réduire encore le nombre de jours autorisés pour la location saisonnière, ou à augmenter les taxes pour décourager une utilisation excessive.

Alors tenez vous bien informé des nouvelles réglementations en vigueur pour éviter toutes mauvaises surprises !

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